La magie des grands espaces, une petite idée de l’infini. C’est toujours un régal de contempler cet horizon immense, de s’y immerger, de s’y engloutir bien qu’il s’agisse là d’un espace aérien.
Certes les images ne font pas ressentir cet air qui exalte et qui parfois bouscule, c’est donc d’abord le régal de l’oeil.
Finalement ce ne sont pas les ciels apaisés qui ont attiré mon regard mais les ciels agités, on n’en voit pas le mouvement mais j’aimerais qu’on le ressente.
Ces ciels parfois violents de la Provence avec leurs éclats colorés qui changent à chaque seconde au coucher du soleil.
Ces ciels tourmentés en Irlande, proches de l’océan dont le dessin et les formes fluctuent eux aussi à un rythme que la main n’a pas le temps de saisir.
Des ciels bourgeonnants parfois menaçants parfois plus apaisés, comme ces cumulus au dessus d’un vignoble bourguignon ou du littoral de la Méditerranée.
Souvent les ciels sont un repos pour l’esprit. Quelquefois une exaltation réparatrice.